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 Le travail coopératif, mais qu'est-ce que c'est ? 

Le travail coopératif aussi appelé l’apprentissage coopératif se définit comme étant « la façon dont les membres d’une dyade ou d’un groupe donné, confrontés à un apprentissage particulier, rassemblent leurs forces, leurs savoir-faire et leurs savoirs pour atteindre leurs fins » (Reverdy, 2016). Pour Slavin, il s’agit plutôt d’un « travail en petit groupe, réalisé dans un but commun, qui permet d’optimiser les apprentissages de chacun […]. L’activité collective orientée dans une même direction, vers un objectif partagé par tous, peut profiter à chaque membre du groupe » (Slavin, 2010). Par ailleurs, plusieurs auteurs affirment qu’il est important que chaque élève ait un rôle au sein de l’équipe afin d’optimiser les bienfaits de cette stratégie d’enseignement, par exemple, le gardien de la parole, le gardien du temps, le gardien de la tâche ainsi que le gardien du matériel (CSDNE et Plante, 2012) ou encore, l’animateur, le secrétaire, le documentaliste et le questionneur (Aylwin, 1994). De plus, Isabelle Plante aborde plusieurs aspects concernant la vision des enseignants en lien avec l’apprentissage coopératif. En effet, elle soulève le fait que le travail en équipe est sous-estimé: « Plusieurs sont plutôt d’avis que la transmission du savoir, sous forme d’enseignement magistral, demeure la principale façon de susciter les apprentissages » (Plante, 2012). Pourtant, l’apprentissage coopératif « permet d'approfondir progressivement les expériences d'apprentissage de niveaux multiples en petits groupes hétérogènes » (Conseil scolaire public du Nord Est de l’Ontario). De plus, elle aborde la confiance des enseignants. En effet, « le faible sentiment de compétence professionnelle des enseignants limite considérablement le recours à l’apprentissage coopératif en classe » (Plante, 2012).

 

 

 

                          « L’apprentissage coopératif en groupes restreints permet de mettre à profit la diversité de la population des écoles publiques et de promouvoir des relations ethniques et raciales positives » (Clarke, Wideman et Eadie).

 

 Les effets positifs et négatifs du travail coopératif 

(Aylwin, 1994), (Plante, 2012), (le Conseil scolaire public du Nord Est de l’Ontario) (Clarke, Wideman et Eadie) et (Reverdy, 2016).

Ce que nous retenons de nos contextes de stage 

Plusieurs expériences en lien avec le travail coopératif en contexte de stage nous ont permis d’établir des relations entre la théorie et la pratique. En effet, nous avons constaté qu’il était plus facile pour l’enseignant d’observer les enfants lorsqu’ils travaillaient en équipe. Ces derniers étaient autonomes, ce qui permettait à l’enseignant de prendre des notes sur leurs habiletés sociales ou sur leur implication dans le travail d’équipe. Dans le même ordre d’idées, cette méthode d’enseignement permet de travailler les habiletés sociales. L’enseignant peut profiter d’un contexte réel pour aider les enfants dans la résolution de leurs conflits en leur donnant des stratégies. Finalement, nous avons remarqué que l’apprentissage coopératif amenait les élèves à avoir une meilleure estime de soi. En effet, lorsque les enfants ont présenté le résultat final, ils étaient fiers d’expliquer comment ils avaient procédé.

© 2017 par Laurie Deblois, Danny Malenfant, Alexandra Soucy, Stéphanie Thomassin et Émilie Tremblay

Créé avec Wix.com

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