Allier différenciation et évaluation : bien entendu, mais comment ?
Création d'un calendrier à l'aide des TICS
Par Émilie Tremblay
Pour ce qui est de mon projet d’intervention en contexte, les élèves ont créé un calendrier sur le thème de l’école, soit Destination Monde! Tout d’abord, les enfants ont choisi un coéquipier pour réaliser leur travail. Ils ont également choisi un pays parmi ceux qui avaient été sélectionnés par les enseignants en début d’année. Lors des périodes d'informatique, les élèves ont réalisé une recherche sur leur pays. Ils devaient trouver plusieurs renseignements reliés à leur pays, comme le nom de la monnaie, la langue officielle, les mets typiques et bien d’autres. Les élèves consignaient ces informations dans un Google doc grâce à une adresse Gmail que j’ai créée. Par la suite, les enfants devaient « copier-coller » une photo qui représentait leur pays. Les élèves se sont ensuite déguisés en touristes pour que je les photographie devant un écran vert. À l’aide de Photoshop, j’ai intégré les enfants dans l’illustration qu’ils avaient choisie lors de la recherche informatique. J’ai également travaillé sur la mise en page, puisque mes intentions d’apprentissage portaient davantage sur les compétences transversales « Exploiter les technologies de l’information et de la communication » ainsi que « Coopérer ». Finalement, les élèves ont rempli une fiche d’autoévaluation sur le travail d’équipe. De plus, ils devaient répondre à quelques questions sur leurs apprentissages, par exemple, ce qu’ils avaient aimé et ce qu’ils avaient trouvé difficile. Lors de la présentation du produit final, les enfants ont communiqué oralement ce qu’ils avaient répondu dans leur autoévaluation.
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​Pour en connaître davantage, vous pouvez consulter ma vignette à l'adresse suivante : http://integration.tact.fse.ulaval.ca/hiver2017/vignettes/creation-dun-calendrier-a-laide-des-tic
Des ateliers pour découvrir les intelligences multiples
Par Danny Malenfant
Pour ce qui est de mon projet d’intervention en contexte (PIC), je l'ai effectué durant mon quatrième stage, dans une classe de deuxième année. En fait, j’ai créé de nombreux ateliers dans le but de faire découvrir aux enfants les huit différents types d’intelligences multiples. Toutefois, avant de commencer à expérimenter les divers ateliers, les enfants ont fait un test afin de découvrir leur type d’intelligence dominant. L’un de mes principaux objectifs était de démontrer aux enfants qu’ils sont tous intelligents à leur manière et que, pour la plupart, nous développons tous les types d’intelligences. Cela leur a permis de faire des liens avec ce qu’ils aiment faire, le métier qu’ils aimeraient exercer éventuellement, etc. Puis, pour chaque type d’intelligence, il y avait quatre ateliers différents. Les élèves étaient placés en équipe de cinq que j’avais préalablement choisie afin que les forces et les besoins soient équilibrés. Dans chaque atelier, les enfants avaient un carton rose sur lequel ils avaient les consignes et ce qu’ils devaient faire. Ils étaient autonomes, ce qui était d’ailleurs l’un de mes objectifs dans ce projet. Après avoir découvert les huit types, j’ai discuté avec les enfants afin de connaître leur appréciation du projet ainsi que les améliorations possibles. Je n’ai pas fait d’évaluation sommative, puisque j’ai davantage priorisé l’évaluation formative en les observant principalement.
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L'Afrique, une mine d'or pour la motricité fine!
Par Laurie Deblois
Tout d’abord, le projet que j’ai mené dans le cadre de mon PIC s’est effectué dans ma classe de stage IV, soit au préscolaire. Le choix du thème (l’Afrique) sur lequel allait reposer mon projet a été fait en fonction de mon tout récent stage international et interculturel d’enseignement au Sénégal. La grande curiosité de mes élèves ainsi que le contexte socio-économique du milieu (assez aisé) m’ont poussée à vouloir leur faire connaître certains aspects de cette culture étrangère. De fait, j’étais emballée à l’idée qu’ils puissent identifier certaines grandes différences entre nos deux sociétés en explorant le mode de vie africain. Puis, quand je pense à ce qui intéressait mes élèves, je peux noter le monde animal, la nourriture, les jeux de société, le dessin, bref, une multitude de sujets pouvant être exploités en motricité fine sous le thème de l’Afrique. À travers ce thème, j’ai bâti diverses activités (de grand groupe, mais surtout en atelier) visant à travailler certaines lacunes plus marquées chez mes élèves. De fait, la motricité fine est ce sur quoi j’ai basé mon projet. Puis, j’ajouterai à cela le dénombrement, qui était aussi problématique pour quelques enfants de ma classe de stage. Il est donc clair que les interventions que j’ai faites visaient principalement « l’apprendre ensemble ».
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Pour en connaître davantage, vous pouvez
consulter ma vignette à l'adresse suivante :
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vignettes/lafrique-une-mine-dor-pour-la-motricite-fine
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LA COOPÉRATION À TRAVERS LES ATELIERS AU 3E CYCLE
Par Alexandra Soucy
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J’ai réalisé mon PIC dans une classe de 5e année qui comptait 12 élèves. Dès le début de l’année, j’ai pu remarquer que les écarts entre les élèves au niveau des apprentissages étaient énormes, et ce, autant en mathématique qu’en français. Les élèves forts voulaient toujours en faire plus et performer davantage alors que les élèves nécessitant plus de soutien étaient à bout de souffle et avaient une faible confiance en eux. Ces écarts occasionnaient aussi de grandes difficultés lorsque venait le temps de coopérer. Les élèves forts se plaçaient ensemble et prenaient de l’avance alors que les élèves plus faibles accumulaient toujours plus de retard. Si les élèves forts et faibles étaient placés ensemble, ils ne coopéraient pas.
J’ai donc décidé d’allier les ateliers et l'entraide afin de profiter des forces des élèves pour pallier aux difficultés des autres, tout en respectant le rythme de chacun. Les élèves avaient un grand besoin d’apprendre à respecter le rythme de leurs coéquipiers, à les aider et à expliquer plutôt que donner les réponses pour avancer plus rapidement. Ils devaient également apprendre à gérer leur stress et à ne pas se mettre trop de pression, surtout lors des évaluations. Ils devaient aussi s’améliorer dans le repérage et la correction des erreurs (comme les homophones) dans un texte. La clarté de leur démarche dans les résolutions de problème était aussi à travailler. Enfin, certains élèves avaient besoin d’être encouragés et guidés afin de prendre plus d’initiatives et d’être plus autonomes. L’enseignement par atelier me semblait une bonne façon de pallier aux différents besoins des élèves et c’est pourquoi j’ai décidé de tenter l’expérience pour la première fois.
Avant de commencer un atelier, les élèves responsables devaient corriger les copies des autres élèves qui se trouvaient dans le panier de correction si ce n’était déjà fait. Les élèves responsables pouvaient aussi faire les corrections lors de leur temps libre en classe. En tout temps, les corrigés étaient disponibles.
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Pour évaluer, j’ai utilisé des grilles d’observation pour noter les capacités d’entraide et d’autonomie des élèves. J’ai aussi observé la capacité des élèves responsables à expliquer les démarches lorsqu’il y avait des erreurs ou des questions. J’ai aussi utilisé des fiches d’autoévaluation que les élèves devaient remplir à la fin de chaque période d’atelier. Ils devaient me parler de leurs apprentissages et de leur engagement ainsi que de leurs intérêts face à l’atelier. Pour les deux formes d’évaluation, je me suis inspirée des critères d’évaluation des compétences transversales suivantes : organiser son travail, exercer son jugement critique, savoir communiquer et travailler en équipe.
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Apprendre à lire avec Victor l'aventurier
Par Stéphanie Thomassin
Mon PIC s’est déroulé avec mes élèves du premier cycle, soit en première année. Le projet que j’ai décidé de réaliser avec les élèves leur a permis de consolider des notions de français, soit la phrase et la syllabation, tout en découvrant des éléments de culture et en se dégourdissant. Lorsque les enfants avaient de la difficulté à se concentrer sur la tâche à réaliser, nous allions rejoindre « Victor l’aventurier ». Ce personnage créé à partir de l’application Tellagami nous a accompagnés tout au long de notre périple autour du monde. Chaque semaine, Victor l’aventurier présentait, à l’aide d’une vidéo, le continent ainsi que le pays que nous visitions. Nous changions de pays à chaque fois que nous bougions avec notre personnage. À chaque moment où les élèves avaient besoin d’un temps d’arrêt, Victor l’aventurier nous présentait le pays et le continent en question. Afin de développer les notions de phrase, de syllabation et de culture, il nous présentait différents mots dont l’origine provient du pays en question. Chaque fois, les enfants découvraient entre deux et cinq mots qui proviennent du pays visité. Avec notre personnage, nous apprenions à lire ces mots, en français, donc nous faisions de la syllabation. Lorsque les mots étaient découverts, nous essayions de traduire une phrase qui était écrite dans la langue officielle du pays en question. Par la suite, nous travaillions la notion de phrase, donc ce qui la constitue. Par ailleurs, pour chacun des mots, il y avait un mouvement d’associé. Ainsi, Victor l’aventurier demandait aux élèves de lire le mot et de faire le mouvement lui étant lié. Par la suite, je demandais aux élèves d’exécuter le mouvement de différentes manières pour ensuite l’envoyer à notre personnage afin qu’il remarque à quel point ils participaient bien. Pour terminer chaque vidéo, notre personnage présentait quelques objets provenant du pays en question. Cela permettait aux enfants d’enrichir leur culture. Le temps qui était consacré pour chaque repos, donc chaque fois que nous allions rejoindre Victor l’aventurier durait environ de dix à quinze minutes.
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